par Personne » 28 août 2007, 13:35
http://www.lacinemathequedetoulouse.com ... =f&id=1952
Patrouille de choc
1956, France, 90 min, Noir & Blanc
Réalisation Claude Bernard-Aubert
Scénario Claude Bernard-Aubert
Photographie Walter Wottilz
Musique Daniel White
Production Ajax
Interpretation Jean Pontoizeau, Maurice Vilbesset, André Bigorgne, Alain Bouvette, Ha Minh Tai, Vu Thi Ninh
L’Indochine dans le cinéma français, quand elle n’est pas vecteur de mélancolie, tient essentiellement dans le film de guerre. Un type de film de guerre bien particulier, construit autour d’un groupe d’hommes isolé, et qui oscille entre l’héroïsme de mercenaires des causes perdues et l’amertume de héros abandonnés par leur cause. Sur ce terrain accidenté, le cinéma français compte deux cinéastes aux parcours aussi semblables que différents : Schoendoerffer au cinéma respectueux d’une certaine idée de l’armée, porté sur la bravoure et l’honneur militaires, et Claude Bernard-Aubert au cinéma plus brut, plus musclé aussi, porté sur la violence de la guerre, et de ce fait abonné à la censure. Patrouille de choc est son premier film (le premier aussi à mettre en scène la guerre d’Indochine) et n’échappe pas aux ciseaux ; on lui fait changer la fin de son film, trop pessimiste. Dans une petite garnison perdue en pleine brousse, une poignée de soldats a pour mission de pacifier le secteur. Ils recrutent des soldats indigènes. Puis ils bâtissent un pont, ouvrent un dispensaire et une école (où un soldat noir apprend aux Vietnamiens que leurs ancêtres sont les Gaulois). On vit tous dans la fraternité. Mais le Vietminh jaloux de cette réussite va tout détruire… Moins une remise en cause du colonialisme, c’est la cohésion et le sort de ce groupe de soldats français face à la menace vietminh qui intéressent le cinéaste. Il en rend compte dans une forme de vécu sans concession.
http://www.lacinemathequedetoulouse.com/films/index.php?m=f&id=1952
Patrouille de choc
1956, France, 90 min, Noir & Blanc
Réalisation Claude Bernard-Aubert
Scénario Claude Bernard-Aubert
Photographie Walter Wottilz
Musique Daniel White
Production Ajax
Interpretation Jean Pontoizeau, Maurice Vilbesset, André Bigorgne, Alain Bouvette, Ha Minh Tai, Vu Thi Ninh
L’Indochine dans le cinéma français, quand elle n’est pas vecteur de mélancolie, tient essentiellement dans le film de guerre. Un type de film de guerre bien particulier, construit autour d’un groupe d’hommes isolé, et qui oscille entre l’héroïsme de mercenaires des causes perdues et l’amertume de héros abandonnés par leur cause. Sur ce terrain accidenté, le cinéma français compte deux cinéastes aux parcours aussi semblables que différents : Schoendoerffer au cinéma respectueux d’une certaine idée de l’armée, porté sur la bravoure et l’honneur militaires, et Claude Bernard-Aubert au cinéma plus brut, plus musclé aussi, porté sur la violence de la guerre, et de ce fait abonné à la censure. Patrouille de choc est son premier film (le premier aussi à mettre en scène la guerre d’Indochine) et n’échappe pas aux ciseaux ; on lui fait changer la fin de son film, trop pessimiste. Dans une petite garnison perdue en pleine brousse, une poignée de soldats a pour mission de pacifier le secteur. Ils recrutent des soldats indigènes. Puis ils bâtissent un pont, ouvrent un dispensaire et une école (où un soldat noir apprend aux Vietnamiens que leurs ancêtres sont les Gaulois). On vit tous dans la fraternité. Mais le Vietminh jaloux de cette réussite va tout détruire… Moins une remise en cause du colonialisme, c’est la cohésion et le sort de ce groupe de soldats français face à la menace vietminh qui intéressent le cinéaste. Il en rend compte dans une forme de vécu sans concession.